L’Adriatique, golfe de Venise? Commerce, ports et relations à la fin du Moyen Âge

Aux xive et xve siècles, Venise, placée favorablement en Méditerranée, à proximité des grands fleuves de cols alpins qui conduisent Lombardie ou Allemagne Flandre, tente d’imposer un monopole navigation commerce la mer Adriatique considérée comme son Golfe. Elle bénéficie avance technique organisation (l’Arsenal), ses bateaux (nefs coques, galères), connaissances financières, sa richesse l’expérience acquise par marchands sur les places du Levant l’Ouest. Cité sans campagne (ville contado), elle fait venir l’extérieur, fleuves, tout ce est nécessaire population (matériaux construction, bois chauffage, le vivre, céréales, vin, huile bétail) industrie navale textile (draperie soierie), craint manquer met contribution une vaste partie l’Europe, Pourtant, se heurte graves difficultés même, piraterie, aux puissances riveraines, ports concurrents, Raguse Ancône, l’intrusion capital toscans dans Dalmatie, cherche appliquer territoires qu’elle domine politiquement constituent empire, mais, peur contrebande ruinerait recettes douanières fiscales, réduit l’activité maritime commerciale territoires-sujets. Les vénitiens font certes où ils veulent mais dès qu’ils entrent Adriatique, doivent rendre Venise avec leurs marchandises non autre port. semble forte puissance assise points d’appui solides faiblesse adversaires : si Gênes n’est plus menace, nouveaux dangers menacent Turcs ottomans contre commence mener d’épuisantes guerres.